Sortie Bretagne
du 14 au 28 Juin 2019
A3C -Ariege Camping Car Club
Vendredi 14 et samedi 15 juin - Accueil à CAMARET sur Mer et périple sur le GR 34
Un petit vent frisquet nous accueille dans cette avancée de la France que les gaulois ont appelée l’Armorique, se disant eux-mêmes
armoricains, c’est-à-dire : « hommes de la mer ». A 17 h presque tous les équipages sont arrivés sur l’aire communale. C’est Guy qui guette
notre arrivée –il faut dire qu’il est là depuis une semaine avec son épouse Maïté et la fidèle compagnie de Monique et Christian. Dès que les
moteurs s’éteignent on bavarde et très vite une pétanque s’engage avant que ces 2 couples de « néo-bretons » ne nous servent un apéritif très
original et soigné. Sur un voilier battant pavillon d’A3C et sur des pains spéciaux étaient piqués divers canapés de jambon fourré, tomates
cerise escortées de fromages…et des légumes de saison attendaient de se faire saucer.
Depuis les mégalithes de Lagatjar, jusqu’à la ville de Camaret par le GR 34 (dit aussi le sentier du littoral) nous cheminons de 9h30 à
12h30 à travers un site protégé du parc naturel régional d’Armorique.
Conduits par 2 jeunes guides dynamiques nous faisons une halte auprès de la centaine d’alignements de menhirs posés là il y a environ
4 000 ans. Nous quittons ces vestiges sans qu’ils nous aient livré leurs secrets pour le manoir à 8 tours du poète Pierre de Saint Pol-Roux,
construit au 19e siècle en front de mer et détruit lors de la dernière guerre mondiale. Etaient reçus en ce châtelet des artistes et écrivains
célèbres, Jean Moulin, André Breton, Briand… Sans trop nous attarder, nous descendons jusqu’à la plage puis remontons à la pointe du
Toulinguet, avancée la plus septentrionale de la presqu’île du Crozon. Là 2 bâtisses méritent un arrêt
• La tour du Toulinguet fortifiée par Vauban pour protéger le port de Brest, agrandie sous le Second Empire pour loger des soldats puis
protégée par une enceinte fortifiée.
• Le sémaphore conserve sa fonction de vigie sur l’espace maritime, terrestre et aérien.
Après avoir longé de magnifiques et grandioses falaises, à 1 km du but on jouit d’une vue imprenable sur ce port de plaisance et la ville. La
virée se termine sur le Sillon –levée de galets- où s’adosse un cimetière marin destiné à rappeler aux visiteurs que Camaret était d’abord un port
de pêche à la langouste grise et verte jusqu’à l’industrialisation récente de cette activité. Au bout du Sillon, la Tour Dorée inscrite au
patrimoine mondial de l’Unesco, ND de Rocamadour la chapelle construite en pierre jaune, elle aussi, est inscrite au titre des monuments
historiques.
Après-midi libre, on en profite pour se rendre sur les sites remarquables de Pen Hir et de Tas de Bois.
Dimanche 16 juin - halte à Locronan.
Matinée bruineuse sur cette Petite Cité de caractère, classée aussi parmi les Plus beaux Villages de France et c’est vrai qu’elle mérite ces 2
titres.
En arrivant, la rue principale, rectiligne, amène jusqu’à la place centrale. Entièrement pavée et généreusement fleurie, elle est bordée de
maisons aux murs de granit taillé, aux lucarnes sculptées qui rayonnent autour d’un puits central. Les ruelles montantes qui s’en échappent
sont, elles aussi, pavées et bordées de maisons traditionnelles bretonnes. Ces bâtisses coûteuses ont été réalisées par de riches marchands en
toiles de voiles qui commerçaient avec les flottes et les bases navales d’Europe.
La façade austère de l’église St Ronan trône sur la place. Dans la nef le vitrail retrace des épisodes de la vie religieuse. A midi, certains se feront
un petit plaisir à la terrasse d’un restaurant, les autres préfèreront manger dans leur CC garé sur le parking qui semblait être à notre taille.
J’allais oublier d’écrire que Maïté et Monique ont été gratifiées de 23 paires de bisous chacune pour leur délicate attention à l’égard des pères,
dont c’est aujourd’hui la fête, qui ont reçu un petit paquet de galettes bretonnes.
Lundi 17 juin - la pointe du Raz ou au bout de l’hexagone
C’est à Plogoff que nous arrivons, la veille en fin d’après-midi, accueillis par un grand soleil sur le grand parking du stade qui se prête
bien à la mise en place de plusieurs jeux de pétanque.
Journée sans contrainte horaire, grassement baignée de soleil, chacun apprécie de pouvoir aller à son rythme et par le moyen qu’il veut
jusqu’au bout de la terre. Là un grand parking réservé aux CC, des restaurants et crêperies, des boutiques du littoral, un centre d’information
bordent la voie qui amène jusqu’au promontoire granitique. On peut atteindre la pointe en longeant la falaise par le nord ou par le sud, sur le
GR 34. Chemin faisant, on en prend plein les yeux (bleu intense de la mer d’Iroise qui se fond en écume blanche au bord des émergences
granitiques ou sur les falaises dorées…rose vif des bruyères en fleur, blanc-rosé des chèvrefeuilles… mouettes rayant le ciel …) jusqu’à ce qu’on
atteigne le grand phare de la pointe et le sémaphore qui dominent de 72 m le petit phare de l’île au ras des flots. Là notre regard se porte vers la
statue de ND des naufragés qui est, pour moi la plus symbolique des statues de la mère à l’enfant que je connaisse. L’air anxieux, Jésus que
Marie tient au bout de ses bras tend ses petits bras vers le naufragé, pour parvenir à le sauver…
Mardi 18 juin - en baie de Cornouaille
77km, l’arrivée sur l’aire exigüe et convoitée de la gare de Concarneau se passe assez bien, il y aura une place pour chacun, ce qui n’était
pas assuré d’avance. Températures élevées, ciel couvert, tout le monde descend à son rythme, d’un pas léger vers le lieu qu’il faut avoir vu : la
Ville Close. Il y a là de quoi glaner, aussi la remontée est plus lente avec les bras chargés de sacs. Au retour tout le monde se réjouit de voir
Anne-Marie et Claude nous rejoindre après leur fâcheux désagrément mécanique.
Mercredi 19 juin - Conserveries Courtin à Trégunc
C’est sur le parking arrière, non avant, de la conserverie dressée tel un paquebot aux couleurs jaune et noir de la marque, que nous nous
posons.
A l’accueil, une hôtesse nous introduit dans l’espace découverte où sont exposées, grâce à une galerie de photos :
1 - l’histoire de cette entreprise familiale créée en 1893 par les Courtin sur le port de Concarneau et transférée ici en 2017, 2 fois plus
grande et agrémentée d’un magasin de vente au public.
2 - quelques machines en état de marche mais plus adaptées aux cadences, aux tonnages et aux normes de production. On peut voir une
guillotine à saumon qui servait à le découper en tranches (on dirait une petite chaise), une sertisseuse et un autoclave.
A travers les vitres on aperçoit les machines actuelles automatisées. La visite se termine par la projection d’un film sur la pêche au début du
20e siècle et une dégustation de tartinades et de soupe au saumon. A la sortie, les mains tiennent des sacs bien garnis de petites boîtes de
rillettes de maquereau, de sardines, de confits de noix de Saint-Jacques, de soupes de poissons et de bibelots choisis dans une large gamme de
produits régionaux.
Jeudi 20 juin - Pont-Aven : la ville des peintres
Nous sommes là pour 2 nuits, arrivés hier avant l’heure du déjeuner. Ce matin, aucune raison valable de s’attarder alors que la pâte du
Kouign amann se repose à la biscuiterie de Pont-Aven. Sa confection paraît aisée, à la manière d’une pâte feuilletée avec plus de beurre et
infiniment plus de sucre. La sortie par le magasin permet l’achat de quelques confiseries, cidres et bols, galettes, croquants et palets.
L’après-midi, Lucie nous explique brièvement que :
1 -l’histoire de cette cité, nichée dans l’estuaire de l’Aven se déroule au fil du cours d’eau. Déviée en 2 bras, de part et d’autre du lit central,
la rivière anime les roues à palettes des 14 moulins qui la bordent, par alternance, toutes les 90 min, grâce à un système d’écluses. En outre, les
blocs de granit utilisés pour la construction des ports et des bâtiments proviennent de carrières situées en bordure de la même rivière. La vieille
ville autour de la place Royale se pare de quelques maisons aux façades très ouvragées.
2 - les peintres sont à l’origine de son renom. A la recherche de tranquillité, d’éloignement du bruit des villes, de sujets de la vie
quotidienne provinciale, de ciels colorés et changeants, de vie au moindre coût… trouvent là tous les ingrédients de leur quête. Gauguin,
Sérusier, Bertrand… sont ici passés du réalisme à l’impressionnisme dit de « l’école de Pont-Aven » Aujourd’hui une soixantaine d’artistes ont
une galerie d’art en ville, perpétuant l’esprit bohème de fin 19 et 20e s.
Quittant cette ville pour Névez, 3 CC feront la navette jusqu’à Kérascoët pour nous permettre d’admirer des maisons typiquement bretonnes, aux
toits recouverts de chaumes (ou roseaux) avec des portions de murs faits de pierres plantées.
Vendredi 21 juin - Port Louis, sa Citadelle aux 3 musées
Le camping qui nous accueille, aux pieds des remparts offre des emplacements spacieux et discrets.
La Citadelle agrandie et réaménagée par louis XIII abrite 3 musées.
1- La Compagnie Maritime des Indes nous fait revivre l’histoire des grandes compagnies de commerce des 17 et 18e s. Partagés en 2
groupes de 24, nous suivons le guide dans des salles bien aménagées où sont exposés, derrière des vitrines des porcelaines de Chine et du japon,
de magnifiques maquettes de navires marchands complètement chargés (en coupes verticales ou par pont) et de quais de débarquement et puis
des documents retraçant les périples des agents des compagnies qui débarquaient sur les rives d’Afrique ou d’Asie pour y établir les fameux
comptoirs de Canton, Pondichéry ou Moka. Cette exposition montre bien les relations culturelles et artistiques qui se sont établies entre les
habitants de ces continents dont ont bénéficié la Cour de France et Lorient.
2 – L’espace Sauvetage en mer présente l’histoire des sauvetages, les embarcations et les équipements depuis le siècle dernier.
3 – Trésors d’océan expose des maquettes de quelques navires qui ont sombré au cours de leur périple sur la route des Indes, quelques
objets retrouvés lors des fouilles et une filmographie des techniques actuelles de fouilles océaniques.
Samedi 22 et Dimanche 23 juin - Poul Fétan ou la vie d’antan à la campagne
Journée tranquille sur le vaste parking enherbé mis à la disposition des visiteurs. En soirée, après une pétanque sur le chemin ombragé et sur
invitation nous nous sommes rendus pour un généreux apéritif, précédé d’une petite mise en scène amusante, le tout offert par Mimy et Alain
avec Mary et Christian.
Le dimanche, nous le passerons dans le village de Poul Fétan aux maisons restaurées par les habitants de la commune de Quistinic avec un
épais toit de chaumes, meublées selon la mode du 19e siècle et spécialisées dans une activité essentielle à la vie que menaient les populations
rurales. Nous sommes reçus par des habitants vêtus de costumes traditionnels de tous les jours. Ils nous content la manière de vivre d’antan,
nous montrent quelques façons de faire les crêpes, le pain, le beurre … le travail du chanvre avant la confection des cordes, celui des chevaux…
et nous entraînent même à nous risquer à quelques pas de danse folklorique. A midi on mange la soupe à la cuillère de bois, mais le moment le
plus « croustillant » et le plus inoubliable c’est celui que nous avons vécu autour du lavoir en éclatant de rire aux savoureux commérages des
deux lavandières.
Lundi 24 et Mardi 25 juin – Locmariaquer et l’île aux moines
Le vaste camping communal de « La falaise » est très plaisant même par temps de pluie. La proximité de la ville et de l’océan incitent à
sortir pour découvrir ce territoire tout au long de l’après-midi.
Dans le Golfe du Morbihan l’Ile aux moines –qui n’en a pas beaucoup vus- émerge de l’eau en forme de croix de 7km sur 3.5km à sa plus
grande largeur. Partis à 10 h, nous poserons le pied à 12h30 après une promenade à bord de « l’angélus IV » sur la Rivière dorée et le tour du
golfe. Cette très agréable promenade ensoleillée nous a permis d’apercevoir plusieurs petites îles, des menhirs, des calvaires, des statues et de
somptueuses demeures. Comme toutes les îles, elle se prête bien à la promenade, d’autan plus qu’il est très aisé d’aller d’est en ouest.
Trop vite l’heure de retour s’avance et nous nous retrouvons sur l’embarcadère à la pointe de Toulindac Le retour, en ligne droite et quelques
coups d’accélérateur est beaucoup plus rapide. Encore une belle journée à graver dans nos mémoires.
Mercredi 26 juin - Rochefort en terre : le village aux 4 distinctions
Petite cité de caractère, plus beau village de France, village fleuri et depuis 2 ans : village de Noël choisi par TF1. Justine, notre guide nous
amène sur 3 sites remarquables :
1 – A l’Eglise ND de La Tronchaye, située en contrebas et bâtie à même la roche, sans fondation. Construite en 3 étapes à partir du 12e s.
Au fil des siècles l’enrochement a bougé et a entraîné une légère torsion des murs et des colonnes de la nef. A la droite du chœur, le grand vitrail
représente la petite bergère qui aurait trouvé là une statue de la vierge.
2 – Dans le parc des châteaux. Au niveau de ce qu’il reste de l’ancien, les relax, mis à la disposition des promeneurs sont très appréciés
pour écouter, détendus, qu’il a été reconstruit 2 fois parce que détruit à la suite de défaites contre les rois de France. Après sa mise à sac au
cours de la révolution il ne sera pas reconstruit. Un peu plus haut, le nouveau château a été créé par agrandissement, rehaussement et
embellissement des dépendances de l’ancien château, sur la volonté d’un peintre américain. 3 – Sur la place du Puits,
bordée de maisons en schiste et granit provenant des collines de Grées, au nord de la ville. L’une d’entre elles, particulièrement grande, toute en
granit taillé est remarquable par sa tourelle à 5 côtés, encadrée de fenêtres de style gothique et breton.
Au retour sur l’aire, en contrebas de la ville, on recherche l’ombre des arbres pour installer, comme pour le déjeuner, une grande table et avant
l’heure de manger un petit groupe joue sa partie de rami. C’et là qu’en soirée André, secondé de Martine, nous entraînera dans un tourbillon de
chansons, auxquelles se joindront des camping-caristes du 29 et du 85 et après nos danses habituelles nous serons invités à une danse
bretonne… La soirée se clôturera après qu’André, le comique, ait provoqué nos éclats de rires aves ses sketchs impayables.
Jeudi 27 et Vendredi 28 juin - Le gigantisme des Chantiers de l’Atlantique
9h : dernier départ en groupe en direction de Saint Nazaire où nous attendent 2 journées caniculaires.
On s’adapte en restant à l’ombre avec un brumisateur, en allant dans les magasins climatisés situés juste à côté de notre base, près du théâtre de
la ville ou en allant au bord de l’océan situé à 400m.
Le vendredi matin de 10h à midi nous visitons, en car affrété par l’entreprise, les chantiers de l’atlantique où sont construits 2 grands paquebots
de croisière.
Laurine, animatrice nous fait une brève présentation du site. Initié il y a 150 ans sur 110 ha, il emploie environ 8 000 personnes, dont 5 000 en
sous-traitance, qui travaillent presque 24h/24 du lundi au vendredi soir et livreront 2 navires par an jusqu’en 2 029.
Les 2 navires visibles en fin de réalisation sont dans la zone d’armement, que nous ne visiterons pas.
- MSC Grandiosa avec ses 18 ponts sera parmi les 10 plus grands paquebots de croisière du monde – 331 m de long, 43m de large et 70 de
haut dont 8 de tirant d’eau- . Livré en octobre 2019, il pourra transporter 9 700 personnes –passagers et équipage-. Utilisé sur 30 ans, son coût
de 750 millions d’€ sera amorti en 4 ans. Il consommera 4 à 5 000 litres de carburant par heure de navigation.
- Le 2e, ATEX du groupe Celebrity, avec 16 ponts et en voie de finition.
Notre visite se fera dans la zone la plus grande, celle de construction où on distingue :
- La plateforme de stockage des plaques d’acier,
- Les hangars de découpe et de préformage,
- Les hangars de soudure des éléments préformés,
- L’aire de pré montage qui mesure 2 fois 1 000 m de long.
Un 2e arrêt, au bord d’un bassin nous permet de voir le MSC Virtuosa pour lequel la partie immergeable est déjà réalisée et les modules de 4
ponts ont été posés, pré peints.
Les Chantiers de l’Atlantique sont à voir, on trouve là les portiques les plus puissants du monde (1 400 tonnes de charge), les plus beaux
paquebots de croisière du monde qui expriment non seulement l’excellence du savoir-faire français mais encore les capacités d’adaptation et
d’innovation des hommes qui travaillent ici.
C’est bien grâce à Maïté et Guy, bien accompagnés de Monique et Christian que nous avons au cours de ces 2 semaines, approché le
gigantisme des Chantiers Navals de l’Atlantique, goûté le charme des petits villages typiques, la beauté des côtes, des îles et de l’Océan.
Merveilleux voyage que celui qui nous a été proposé sur la côte sud de la Bretagne. Nous y repenserons souvent. Grand merci.
Kenavo ar wech all = au revoir, à la prochaine fois
Kenavo ken tuch’ = au revoir, à plus
Le mot des organisateurs :
Nous voici arrivés au terme de ce voyage. Demain matin , nous visiterons les chantiers navals de Saint Nazaire.
Christian , Monique , Guy et moi même nous vous remercions d’avoir répondu présent à cette escapade bretonne, et merci d’avoir été
compréhensifs car quelquefois nous avons été obligés de nous serrer « comme des sardines bretonnes » mais nous n’avons pas eu le courage de
refuser 4 camping cars.
La Bretagne est vaste et diversifiée, d’un temps totalement imprévisible, et si vous décidez d’y revenir, notre but aura été atteint.
Encore merci à tous , bon retour et à demain pour le mot magique.
Extrait de la petite allocution de Maïté au nom de nos 4 organisateurs à la veille de se quitter.
Maïté , Guy , Monique , Christian
Camaret sur Mer
Citadelle de Port Louis
Conserverie
Croisiére Golf de Morbillan
Locronan
Musée Compagnie des Indes
Musée de la Marine
Novez & Pont Aven
Plogoff
Pointe de Menhir
Poul Fétan
Rochefort en Terre
Saint Nazaire
Concarnau
La Pointe de Raz